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Pour prendre un bon départ 

 En sortant de l'avion, tu te diras sans doute « ça y est, je suis au Japon, mais comment rejoindre le centre de Tôkyô ». Après avoir donné tes empreintes et t'être fait  prendre en photo, tu ne devrais pas avoir de mal à trouver le Narita Express. Prévois un peu d'argent car le billet n'est pas vraiment donné (près de 3000 yens l'aller pour Tôkyô Station).

Pour ton installation, le mieux est d'avoir un stage avec logement fourni par l'entreprise. Plus facile à dire qu'à faire ? N'hésite pas dans ce cas à privilégier la colocation, tellement les loyers sont exorbitants dans la capitale nippone. Si possible, rapproche toi un maximum de ton lieu de travail, car les tickets de métro représentent vite un budget d'une centaine d'euros par mois. Un site utile pour t'aider dans tes recherches : http://roomshare.jp/

Chocs interculturels

  A part si tu es déjà bilingue japonais/français, tu auras l'occasion de te mettre dans la peau d'un analphabète dès ton arrivée à Narita. Rassure-toi, tes amis et collègues japonais ne manqueront pas une occasion de t'aider à te repérer dans la jungle des caractères et sauront te mettre à l'aise. D'ailleurs, les Japonais en général sont très serviables et, pour peu qu'ils baragouinent quelques mots d'anglais, ils viendront te guider avec un grand sourire. Prépare toi cependant à être en permanence pris pour un Américain, car dans l'esprit du Japonais moyen, non asiatique = Américain !

Les +

La nourriture : le midi, tu peux manger des plats absolument délicieux au resto pour moins de 1000 yens.

La sécurité : les Japonais font sans doute partie des populations les plus honnêtes sur Terre : si tu perds ton téléphone en boîte, il y aura sûrement quelqu'un qui l'aura ramené à l'accueil avant que tu ne t'en rendes compte.

Le karaoké : plus qu'un loisir, c'est une institution. Mais là-bas, tes amis et toi aurez votre propre box pour vous égosiller sur des centaines de chansons.

Les –

 Le coût de la vie : une bonne partie de ton salaire disparaîtra en loyer et/ou transport, et ne parlons pas du prix des fruits et légumes (les Japonais doivent importer une grande partie de leur nourriture).

L'affluence dans les transports : à l'heure de pointe, il est courant d'afficher des taux de fréquentation de près de 200% et oui, pousseur dans le métro est un métier !

Les bons plans 

Le soir, il arrive souvent que la nourriture fraiche soit vendue à moitié prix. Bon à savoir quand le loyer rogne sur le budget nourriture ! Pour ceux qui ne bénéficient pas du visa de tourisme, le meilleur moyen de voyager sans se ruiner reste le bus de nuit. De nombreuses compagnies en proposent et les standards de confort sont plus que raisonnables.

Voyages, Voyages 

Tu n'auras pas assez de 6 mois pour voir tout ce que tu voudrais voir sur l'archipel. Si les sommets et la foule ne te font pas peur, tu peux escalader le Mont Fuji. Les alentours de Tôkyô valent aussi le coup : Kamakura, Nikkô, Hakone... Si tu as un peu de temps (et d'argent), Kyôto et Nara sont des incontournables pour les fans de temples et de culture, et Miyajima est magnifique quand ses arbres se parent de leurs couleurs d'automne.

Informations pratiques